Projet de fin d'étude : Intégration d'une friche industrielle dans son contexte urbain, social et paysager
Villard-Bonnot compte aujourd’hui 7500 habitants, la ville s’est installée sur les contreforts de Belledonne, dans le Grésivaudan, à 17 Km de Grenoble. Sa forme linéaire de ville rue s’explique par son histoire et son implantation au grè des éléments naturels de son territoire.
En 1886, Aristide Bergès est appelé pour créer aux contreforts de Belledonne un papeterie qui puisera ses ressources dans la montagne : l’eau, la force
DIAGNOSTIC
électrique, le bois. Et dans la vallée: le bois et la main d’oeuvre.
Le tissu urbain de la commune, son architecture, l’implantation des activités ont été fortement impactés par la présence de l’usine, qui reste depuis sa fermeture en 2008, une dent creuse.
La papeterie a cessé ses activités depuis décembre 2008. La plupart des machines en état de fonctionner ont été vendues.
La mairie a racheté les parcelles et les bâtiments et réfléchi à un projet. Cependant, la dépollution coûtuse, et en attendant, l’ancienne génératrice d’or blanc reste une coquille vide au centre d’une commune en mal de logement et qui n’a plus de véritable centre.
L’idée est de créer une association habitante dont le nom pourrait être «papetouvert». Cette association aurait pour but de générer une émulation autour des projets qui verront le jour sur le sol de la commune. Elle organiserait des rencontres, des ateliers pour venir discuter de ce que veulent les Villardiens pour leur commune et de l’avancée des projets.
Après la création d’une carte participative mais aussi celle d’événements autours des projets, comme des repas, l’association rédigerait un magazine communal mais mettrait aussi en place une maison de projets. Cette maison située non loin de la friche aurait pour rôle celui de QG. On y trouverait informations, conseils et l'on s’y retrouverait pour mener à bien les projets en cours.
METHODOLOGIE
CONCEPT
La stratégie est basée sur plusieurs échelles de production dont le but est de se servir des ressources locales du territoire pour produire des aliments, de l’eau, de l’énergie et des liens sociaux, mais aussi en gérant ses eaux usées et déchets tout en étant en adéquation avec le lieu et en créant un circuit fermé qui rend la ville quasiment autonome.
AMENAGEMENTS
Les aménagements prennent diverses formes. Les aménagements dits «principaux» : la ferme et son parc, la place centrale, l’usine hydro-éléctrique.
Puis des aménagements d’espaces secondaires dont le rôle est de créer une liaison : le jardin filtrant, les anciens parkings et la gare.
La dernière typologie d’aménagement est le traitement des voies de déplacement.
